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Ce passage piéton situé sous la voie ferrée a été rénové et transformé dans le cadre du budget participatif. Une fresque, réalisée par Zest est venue compléter cette rénovation à la fin de l’été. L’artiste et son équipe TDM est à l’origine de plusieurs grandes œuvres à New York et Nouméa, mais il est également l’auteur de la fresque qui orne la façade de la Bibliothèque universitaire de Droit et Lettres à Pessac. Des couleurs poignantes et des courbes qui contrastent avec un cubisme assumé, c’est la signature de Zest alias Franck Noto, un artiste peintre abstrait originaire de Montpellier. Issu d’une famille sensible à la peinture, Zest y prend gout très vite et très jeune. Dès ses 15 ans la culture du graffiti et du tag l’inspire et le porte.Un style qui demeure très urbain, Zest peut jouer avec la rue, le mobilier et les décors qui nous entourent pour installer ses œuvres de la meilleure des manières ; celle de nous taper dans l’œil.
Au-delà des murs de plus en plus hauts que peut lui apporter la ville, Zest travaille depuis son atelier d’où naissent ses premières idées. La suggestion est le maître-mot de son univers, il défie la perception avec les formes, les couleurs et les lettres de son pseudonyme.
Il mélange les techniques tout en les maitrisant à la perfection. De la bombe au marqueur, ses compositions attirent notre regard grâce à leurs styles nuancés et structurés. C’est à l’aide de son rouleau, ses pinceaux et sa peinture acrylique que Zest nous propose cette œuvre abstraite et dynamique.

Un passage piéton qui avait une allure lugubre passe d’un lieu sans vie à un endroit intriguant, expressif et animé qui donne envie de s’arrêter. Les œuvres de Zest embrassent le mobilier urbain et le complètent. Un art qui se mêle au béton, un paradoxe qui contribue à la beauté des rues de Pessac.
Nous vous invitons à découvrir son travail sur zestartist.com

Citation de Zest : « Rien ne pourra freiner l’envie irrésistible des artistes à exprimer de nouveau leur créativité. »

Cette œuvre a été réalisée par Grems lors de la 20ème édition des Vibrations Urbaines où il a été invité à la fois pour exposer à l’Artothèque et pour réaliser cette performance sur ce mur.

Michaël Eveno sous le pseudo de Grems, « maigre » à l’envers, est connu à la fois pour sa pratique du rap, de l’illustration, du design et du street art. Il est également le fondateur de plusieurs labels musicaux. Il a collaboré à l’enregistrement de plusieurs disques et a lui-même sorti plusieurs albums.

Ses œuvres se distinguent par leur précision. Il utilise à la fois des bombes acryliques, de l’huile, des marqueurs, des pinceaux et des rouleaux. Il réalise aussi bien des œuvres sur les murs comme au Centre Pompidou à Paris ou à la South Bank à Londres, que sur des camions ou des bunkers en Normandie. En partenariat avec certaines marques, il conçoit aussi régulièrement des objets, des accessoires ou des vêtements.

Site internet de Grems

Ce transformateur est le second à avoir fait l’objet d’une performance après celui réalisé avenue du Dr Roger Marcadé par Dr Jonz lors de l’édition 2015 des Vibrations Urbaines. En effet, depuis 2013, un partenariat est en cours entre la Ville de Pessac et Enedis (anciennement ERDF) qui soutient la programmation street art des Vibrations Urbaines.

C’est l’artiste Scan-R qui a habillé ce transformateur. Son style rétro-futuriste fait référence aux représentations de l’avenir pensées et produites dans les années 1970 et 1980. Originaire de Bordeaux, les premiers sujets d’inspiration de Scan-R furent les automobiles d’après-guerre qu’il représentait en bois ou sur papier. Parmi ses références, il compte également les films de sciences-fiction. Il a suivi une formation à l’école des Beaux-arts.
Spécialiste du lettrage, il s’éloigne de leur aspect d’origine pour devenir des formes ornementales et mécaniques. Elles sont alors déstructurées au point que certaines d’entre elles deviennent illisibles. Il associe aux lettres des personnages, des objets et des slogans. Il utilise avant tout des couleurs vives et fluo pour créer de la lumière.
Durant trois jours, accompagné de jeunes pessacais, Scan-R a conçu une fresque en rupture avec son style habituel. L’œuvre finale représente un paysage sud-américain fait de cactus et de couleurs chaudes.

Page Facebook de Scan-R

Cette fresque a été réalisée sur une partie du mur antibruit qui longe la ligne de chemin de fer Bordeaux-Irun. Au total, ce mur mesure 880 mètres de long pour une hauteur de 3 mètres. C’est le groupe Réseau Ferré de France (RFF) qui est à l’origine de cette commande afin de rendre plus agréable la vue du mur antibruit. Le projet a été mené en partenariat avec la Ville de Pessac, Domofrance, le centre social et d’animation de la Châtaigneraie et le club de prévention spécialisé Action Jeunesse. La fresque a été inaugurée en 2012.
A partir d’une concertation menée auprès des habitants du quartier de la Châtaigneraie, ces derniers ont choisi par vote leur favorite parmi les quatre propositions artistiques présentées. Un jury final composé du maire et de représentants de RFF et de Domofrance a validé ce choix qui s’est porté sur le projet du collectif bordelais « Peinture Fraîche ». Cette zone de 50 mètres de long située à proximité de la médiathèque Jacques Ellul et du passage souterrain a donc été recouverte exclusivement par des artistes professionnels du collectif « peinture Fraîche » : Kendo, Jone, Trakt et Crewer. Les habitants ont souhaité y voir représenté plusieurs thèmes comme la culture, le mélange culturel, le voyage, l’évasion et la Cité Frugès-Le Corbusier située de l’autre côté du mur.
Une autre fresque a été réalisée sur ce même mur antibruit à proximité du boulodrome et du city stade de la Châtaigneraie, allée des Cigales.

Page Facebook du collectif Peinture Fraîche

La réalisation de cette fresque a débuté en 1982. D’une longueur de 120 mètres, elle a été peinte à la peinture acrylique, excepté une partie faite à l’aérosol. Elle est étroitement liée à l’arrivée en Gironde de réfugiés politiques chiliens suite au coup d’état militaire du 11 septembre 1973.
La fresque a été réalisée en plusieurs étapes. À son commencement, du côté du tramway, elle fait référence au coup d’état militaire du 11 septembre 1973 mené par le général d’armée Augusto Pinochet contre le gouvernement du président socialiste Salvador Allende élu démocratiquement. À la suite, elle célèbre l’Amérique latine dans son ensemble grâce à des représentations symboliques comme celle de la jungle, des pyramides des civilisations Mayas et Aztèques et du drapeau de l’Espagne brisé marquant la fin de la colonisation. La fresque se termine par la reproduction des immeubles voisins et des personnages de différentes origines qui incarnent les diverses nationalités des résidents à Saige-Formanoir.

L’ensemble a été réalisé par la communauté chilienne, leurs amis et les habitants de la résidence Saige-Formanoir. Les dates que l’on peut lire dessus correspondent aux différentes périodes de restauration et aux commémorations de l’histoire chilienne. Traditionnellement, la fresque murale est considérée dans la culture chilienne comme un espace d’expression culturelle et politique pour le peuple. Cependant, cette pratique a été interdite pendant la dictature (1973-1990). La fresque a été entièrement restaurée en 2013, année qui a marqué les 40 ans du coup d’état militaire.
L’association des Amis de la fresque murale de Pessac-Gironde a été fondée en 2012 pour permettre aux jeunes de prendre le relais afin de préserver la mémoire commune

La MAC ou Maison d’Activités Culturelles héberge le service culturel du CROUS (Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires) de Bordeaux. La MAC est également une salle de spectacle avec une capacité d’accueil de 250 places.

La fresque située sur la gauche de la façade principale de la MAC a été réalisée par des membres des collectifs Peinture Fraîche et Le Coktail sur commande. Le collectif Peinture Fraîche a été crée en 2003 mais ses membres mais sont actifs depuis les années 1990. Chacun des artistes explore la géométrie, l’abstraction et les lettres avec des approches différentes.

Créé en 2007, Le Coktail est un collectif réunissant des artistes indépendants de la scène graffiti bordelaise. Il réunit aussi bien des graffeurs que des graphistes et des illustrateurs. Ses membres sont adeptes du lettrage et de l’illustration. Ils composent des fresques riches en couleurs. Ces dernières années, les membres du collectif se tournent de plus en plus vers la vidéo.

Le collectif « La Boîte à T » est à l’origine de la fresque sur les panneaux en fer accrochés aux grilles extérieures de la MAC. Elle a été conçue lors d’un événement porté par l’association Le Rachitique.

Enfin, la fresque sur la droite du bâtiment de la MAC est l’œuvre du collectif Le Coktail. La fresque a été réalisée lors d’une des éditions du festival de musique Univers-Cité organisé par l’association Andromac. Cette association a pour objectif de favoriser et de dynamiser les activités culturelles sur le domaine universitaire.

Site internet du collectif Coktail
Site internet des artistes du collectif Peinture Fraîche : Kendo et Jone

L’œuvre « Les Portes de nos rêves » a été réalisée par Paul Peinture sur invitation de l’Association Ad’hoc durant la semaine du 20 septembre 2021.

L’artiste a sollicité les étudiants dans le choix des images et pour les textes de son œuvre.
Voir l’insta de Paul Peinture

Cette oeuvre a été réalisée dans le cadre des Vibrations Urbaines en 2012 par Oscar San Miguel Erice dit Okuda, en marge d’une grande fresque qu’il avait exécuté avec ses compatriotes espagnols Rorro Berjano, Rubén Sanchez et Antòn Unai sur l’un des murs de la salle Bellegrave.
Okuda est internationalement connu pour ses nombreuses fresques murales aux dimensions imposantes. Reconnaissables au premier coup d’œil, les compositions colorées d’Okuda font appel à une palette chromatique et géométrique d’une grande richesse dans des lieux et sur des matériaux toujours plus nombreux. Le travail d’Okuda est inspiré par la recherche d’une complexité liée à des contradictions comme entre le monochrome et la couleur, l’homme et l’animal, le capitalisme et la contestation sociale. Ses œuvres mettent clairement en avant un conflit entre la modernité et nos racines.

Site internet de Okudaokuda

Œuvre réalisée par Hien en 2020

Cette fresque intitulée « Exploration » a également été réalisée dans le cadre de la « Street Art Edition » des Vibrations Urbaines. Hien, artiste montpelliérain, nous alerte sur l’état et l’usage de l’eau sur notre planète. Il se confronte aujourd’hui a de nombreuses techniques : Résines, polyuréthane, peinture, impression 3D qui successivement donnent vie à ses mises en scènes. HIEN nous propose de découvrir son archipel. Il s’agit d’une création engagée qui vient sensibiliser sur la pollution des mers, tout en étant ludique et graphique.
Cette œuvre vient s’ajouter aux 20 œuvres du parcours artistique « QR-20 » créé pour les 20 ans du festival.